- Description
- Lieu & Horaires
- Tarifs
-
Quand
Du 26 décembre 2018 au 5 janvier 2019
Ce qu’il faut savoir
Lorsque l’on parle de fête foraine, on pense immédiatement aux manèges à sensation, aux friandises colorées, aux stands de tirs et aux jeux de hasard avec leurs peluches en guise de gain…
La fête foraine tire son origine des foires médiévales, qui rassemblaient des forains venus échanger et commercer avec les habitants à des périodes fixes. A l’époque moderne, ces foires commerciales glissent vers le théâtre de foire, où des comédiens viennent cette fois-ci divertir la population. Au XIXe siècle, avec l’avènement de la société de loisir, la foire devient la fête foraine, avec des petits manèges démontables.
Réservé aux adultes, elle fait le temps d’une soirée oublier l’amertume de la vie quotidienne en les invitant à s’amuser et s’émerveiller dans un monde féérique.
Et pour faire régresser ses visiteurs, la fête foraine utilise un lexique particulier qui se codifie rapidement : des décors d’animaux, de monstres, des paysages exotiques ou merveilleux peints sur des panneaux, des figures inquiétantes de vieilles diseuses de bonne aventure devant leur boule de cristal. L’innovation technique est au cœur du spectacle : l’électricité, la musique, les manèges à bois, les spectacles visuels transportent le visiteur dans une autre dimension : celle d’un monde fantastique.
Les funambules, les jongleurs et les femmes à barbe offrent le temps d’une soirée un voyage dans le monde du possible : le riche et le pauvre peuvent faire un tour de cheval, le téméraire et le peureux s’entraîne au tir à la carabine et l’enfant qui sommeille dans chacun d’eux se régale avec une barbe à papa.
A la Belle Epoque, la fête foraine est à son apogée mais l’attrait s’essouffle à partir des années 1950. Ce lieu de divertissement change de public, et devient le paradis des enfants. Car dans la société d’après-guerre, il est mal vu de s’amuser alors que la France panse à peine ses blessures.
Les forains ont ainsi renouvelé leurs équipements, leurs manèges pour des installations plus modernes. Un patrimoine qui été voué à la disparition si un homme, Jean-Paul Favand, antiquaire de formation, n’avait pas perçu l’importance de cet art forain.
Après deux décennies de collecte, il fait de ce spectacle vivant une collection figée en lui dédiant un musée. Ouvert en 1996, le musée des arts forains aux pavillons de Bercy. Aujourd’hui, l’institution regroupe 14 manèges, 16 boutiques foraines et 1522 œuvres sur une superficie de 5 000m2.
La visite du musée pendant le Festival du Merveilleux
Alors est-il possible de faire revivre au visiteur l’ambiance de la fête foraine dans ce lieu clos et immobile qu’est le musée?
Et bien oui ! Et en reprenant l’essence même de la fête foraine : son caractère éphémère qui permet d’attirer les foules et de rendre le lieu vivant.
Ainsi, le musée n’est ouvert que sur réservation et son Festival du Merveilleux ne dure qu’une quinzaine de jours, pendant les vacances de Noël.
Durant cet événement, les salles du musée sont envahies par des comédiens, des personnages déguisés, des animateurs de stand, des musiciens ou encore des contorsionnistes. Les manèges, les stands, les lieux tout entier reprennent soudainement vie, transportant le visiteur dans un univers féérique.
Tout laisserait à croire que nous sommes à la fête : il faut un ticket pour faire un tour de vélocipède, des enfants courent d’attractions en attractions, les adultes posent le temps d’une photo avec des lutins, un forain s’égosille pour encourager les concurrents à la course de café et on parie sur le gagnant du Palio. La musique appelle sur sa piste des couples qui se lancent dans une valse virevoltante. Tous les visiteurs deviennent les acteurs de ce lieu étrange. La lumière est forte, elle attire, elle aveugle, comme pour rappeler que tout ceci n’est qu’un rêve et qu’il ne sera pas éternel.
La visite se poursuit à l’extérieur, dans les jardins. On y flâne, on y déguste des marrons et on s’attarde dans le Magic Mirror, car on sait que la fin de la visite est proche. On tente de faire durer la visite, avant de se résigner : toutes les bonnes choses ont une fin.
Un retour à la réalité qui n’a rien d’amer, car le temps d’une visite, nous sommes retombés en enfance.
Informations complémentaires
Contrairement au musée, la réservation pour le Festival du Merveilleux n’est pas requise mais vivement conseillée pour éviter de perdre du temps dans la file.
Pour chaque entrée payante, un ticket pour une attraction offert. Il est ensuite possible d’en acheter au point accueil (de mémoire 1.50€ par ticket). Attention, certains manèges sont physiques et déconseillés aux enfants.
Un plan vous sera donné au point d’accueil mais le lieu jouant sur l’alternance ombre et lumière, en plus de la forte fréquentation, préférez les panneaux ou idéalement, la curiosité en entrant dans chaque salle.
Un planning des spectacles est installé près du point accueil.
Mon avis
Nous avons visité le festival en décembre 2016. Une expérience extraordinaire, indescriptible mais encore intacte dans ma mémoire, un an après. A faire et refaire avec petits et grands.
Sources
http://arts-forains.com/visite-grand-public/le-fes...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fête_foraine
Horaires
Tous les jours du festival, de 10h00 à 18h00
Tarif plein : 14€
Tarif réduit : 12€
Enfant (2 à 11 ans) : 6€
Gratuit pour les moins de 2 ans
1 ticket attraction offert pour chaque entrée
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