- Description
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Synopsis
La vision de la « Nuit » chez les artistes contemporains.
Ce qu’il faut savoir
La nuit est l’un des phénomènes naturels qui a le plus fasciné les hommes. Inquiétante voire terrifiante dans les premières heures de l’Humanité, la Nuit s’est peuplée de monstres, d’esprits ou de génies dans de nombreuses civilisations.
Et puis, l’Homme a maîtrisé la lumière artificielle et a apprivoisé l’obscurité. Ce monde maléfique qu’il ne fallait pas déranger s’est retrouvé menacé de disparition. La nuit est devenue rare, fragile, changeante, romantique mais a conservé son côté magique. Les peintres du XIXe siècle décident donc de coucher sur la toile ce phénomène si régulier mais si changeant : le ciel étoilé, le miroitement des étoiles dans l’eau, les nuages, la lune, l’immensité du ciel et la pollution visuelle…
A la nuit tombée, la société aussi se transforme. Un autre monde se met en place : celui de la bassesse humaine. La fête, la prostitution, la solitude et l’insomnie révèle la vraie nature humaine.
A l’heure où les scientifiques alertent sur la disparition de la nuit, le Centre Pompidou a choisi de se pencher sur tout un univers menacé. Une première car aucune exposition n’avait encore été consacrée à la représentation de la Nuit.
L’exposition
La thématique est large, et deux niveaux d’expositions ont été nécessaires pour transporter le visiteur dans l’infinité de la nuit : le premier permet de se perdre dans la nuit, et le second de flirter avec le cosmos.
Auguste Chabaud, Magic city, Lumières dans la rue, 1908-1911
Raymond Rousset, étoile cosmique, 1923
Deux mondes, deux scénographies diamétralement opposés. Dans le premier espace, le visiteur déambule dans la pénombre (à laquelle on s’habitue lentement au fil des salles). La lumière blanche rappelle la lueur de la lune, l’obscurité fait ressortir l’intensité d’œuvres aux supports et aux sujets variés. Plus il avance dans la Nuit, plus les œuvres sont inquiétantes et étranges.
Jan Sluijters, Nuit de pleine lune, 1912
Nuit d’angoisse et d’inquiétude, vue d’une salle d’exposition
Le parcours prend ainsi des allures de balades féériques, renforcé par les salles fermées dans lequel le visiteur s’isole pour profiter d’un détail nocturne : la fête, les étoiles ou encore le bal des phares de voitures.
Au rythme du bal des phares dans la nuit, installation
Face à l’immensité de la nuit
Dans second espace, la visite se fait dans une lumière intense. Nous quittons la Terre pour rejoindre les étoiles. Les œuvres sont moins accessibles, et font appel à l’imagination du visiteur : que voyons-nous dans le ciel ? Des fleurs, un papier peint aux allures d’échelle ou un univers distant et mouvant ?
Augusto Giacometti, ciel étoilée, 1917
Un voyage entre rêverie et terreur nocturne dont nous sommes les protagonistes.
Mon avis
Qui a dit que la nuit tous les chats étaient gris ? L’exposition réussit parfaitement à saisir la diversité de la nuit. Elle met le visiteur face à sa vision, qu’elle soit idéalisée ou cauchemardesque. Une exposition qui se vit intensément, un peu comme une nuit blanche.
A faire entre adulte ou avec des enfants.
Bonus
Le Centre Pompidou Metz propose de vivre l’expérience de la Nuit à travers 6 visites nocturnes. Si vous préférez être happé par le cosmos, l’installation au rez-de-chaussée du musée saura répondre à vos attentes.
Installation au rez-de-chaussée
Sources
Dossier de presse de l’exposition
Horaires
Du mercredi au lundi : de 10h à 18h
Fermé le mardi
Tarif modulable en fonction des espaces ouverts : 7€, 10€ ou 12€
Plus de tarifs, condition réduit et gratuité ici