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Synopsis
Le vampire dans le cinéma, des années 1900 au XXIe siècle
Ce qu’il faut savoir
On a tous en tête un film qui nous a marqué avec un vampire. Monstre sanguinaire et difforme, « mort vivant » séducteur et assoiffé de sexe et de jeunes femmes ou plus récemment être en souffrance et en quête de reconnaissance, le cinéma n’a cessé de redéfinir la personnalité du vampire.
Qui aurait pourtant cru que ce monstre médiéval, propre aux croyances d’Europe de l’est, deviendrait un héros du cinéma internationalement adulé ? Est-ce l’image du monstre qui a su défier la mort, celle d’un désir sexuel interdit, d’une minorité en quête d’identité ou encore le symbole de nos sociétés contemporaines qui en a fait son intérêt ?
Chaque époque lui a donné un rôle spécifique, qui a su coller avec les préoccupations de sa décennie. Voilà sans doute pourquoi la figure du vampire est tellement ancrée dans la société : elle a su se renouveler pour répondre aux attentes de toutes les générations et de toutes les civilisations.
En plus de correspondre à un besoin sociétal, l’univers du vampire colle également rapidement au monde du cinéma : des costumes, des maquillages, des jeux d’ombre et de lumière, sans parler de la musique d’accompagnement. Tous les ingrédients sont là marquer les esprits durablement. Et les récents progrès de la science-fiction promettent une longue vie à cet être qui semble véritablement immortel.
L’exposition
Pour balayer 100 ans de vampirisme, l’exposition a fait un gros travail de mise en scène du sujet. Tout d’abord, elle a choisi un décor extrêmement accessible : le manoir de Dracula. Le parcours débute par un long couloir lugubre qui sert en quelques instants à transporter le visiteur dans le contexte. Toute la visite se fera dans la pénombre, dans les « cris » et les répliques cultes, comme le très terrifiant « Je suis Dracula » prononcé par l’inimitable Béla Lugosi.
Vue sur la première salle de l’exposition
Vue sur une autre salle de l’exposition
L’exposition propose une succession d’extraits d’œuvres cinématographiques, regroupés autour d’une thématique, mais va bien plus loin dans son analyse. Elle propose ainsi des œuvres artistiques en lien avec l’image du vampire.
Succession d’affiches
Reproductions de 2019, d’après Varney, la fête du sang (1854) et Carmilla (1871-1973)
Estampes, photos, figurines, l’exposition regroupe toutes les images du vampire
Croquis de Tim Burton ou de Goya, des costumes ou encore un tableau de Basquiat, qui souligne l’influence multiple du mythe. Les vampires sont partout, et pas toujours où nous les attendons.
Manteau et robe portés respectivement par Gary Oldman et Winona Ryder dans le film Dracula de Francis Ford Coppola (1992)
Croquis Untitled (Dark Shadows 005), Tim Burton, 2005
Costumes portés par Tom Cruise et Kristen Dunst dans le film Entretien avec un vampire (1994)
Jean-Michel Basquiat, Beast, 1983
Une exposition de mort-vivants qui se vit littéralement
Mon avis
Assez friande du sujet, je me pensais incollable sur cette thématique et j’attendais l’exposition sur la scénographie plus que sur le contenu. Or, j’ai été totalement surprise sur les deux points. J’ai découvert de nouveaux films que je ne connaissais pas, j’ai été émerveillée par la mise en scène et j’ai adoré les clins d’œil avec le monde de l’art.
Une exposition terriblement réussie à découvrir de toute urgence.
Horaires
Lundi, mercredi et vendredi, de 12h à 19h
Jeudi: de 12h à 21h
Samedi et dimanche, de 12h à 20h
Fermé le lundi
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Plein tarif : 11 €
Tarif réduit : 8,50 €
Moins de 18 ans : 5,50 €