- Description
- Lieu & Horaires
- Tarifs
-
Synopsis
Du contenant au contenu dans la cuisine gallo-romaine
Ce qu’il faut savoir
Mai 2020, après plus d’un mois de tentative, Jean-Michel réussit enfin à réaliser sa propre baguette. Bien levée, pas trop cuite, juste assez salée. Il est si fier qu’il se sent appartenir à une longue lignée de boulangers semi-professionnels. Il faut dire que Jean-Michel a regardé toutes les émissions de Top Chef et a expérimenté les recettes les plus périlleuses du Meilleur Pâtissier. Pour lui, la cuisine moderne n’a désormais plus aucun secret et il a hâte de pouvoir réinviter ses amis pour leur montrer son incroyable talent.
Mai 120, pour Celtica, la préparation du pain, du ragoût d’autruche ou encore de la galette aux noisettes n’ont désormais plus aucun secret. Avec l’arrivée du mode de vie « à la romaine », certains habitants de la Gaule ont élargi leur répertoire culinaire pour se rapprocher des coutumes de l’ « envahisseur ». Et comme la famille de Celtica est aisée, elle a pu dire au revoir aux légumes bouillis et bonjour aux produits exotiques hors de prix. Elle a aussi opté pour un tout nouveau service de cuisine et organise désormais des banquets à la romaine.
L’arrivée des Romains n’a pas complètement fait disparaître les habitudes culinaires gauloises. La cuisine au beurre ou aux graisses animales est toujours dans les mœurs dans le nord, l’ortie et la noisette restent des produits très demandés, et la consommation de chien est encore d’usage. Les Gauloise maîtrisaient déjà la conservation des aliments avant la colonisation, mais ils peuvent désormais compter sur un nouveau contenant : l’amphore.
L’art culinaire évoluera bien après cette période charnière, et même si quelques habitudes ont persévéré (consommation d’escargot, de fromages de brebis et de beurre), force est de constater qu’il ne reste pas grand chose des habitudes alimentaires de nos « ancêtres ».
Mais grâce aux récentes découvertes archéologiques, nous en savons désormais un peu plus sur la table des gaulois. Il était donc temps qu’une exposition dresse un bilan des connaissances actuelles. Et quoi de mieux que de prendre l’exemple d’Alésia, un site historique dont la transition culturelle est bien connue.
Pour en savoir plus sur l’alimentation des gallo-romains: http://www.e-stoire.net/article-la-cuisine-gallo-r...
L’exposition
Le visiteur est invité à pénétrer dans une cuisine. Il note tout d’abord la lumière tamisée, les objets disposés au cœur du lieu, et les céramiques plus ou moins volumineuses et plus au moins travaillées.
Vue de la seconde salle d’exposition, avec au premier plan, des céramiques
Des céramiques au premier plan, au second, des produits régionaux
Des chaudrons typiquement gaulois font face à des sigillées romaines et à des amphores aux formes standardisées.
Sigillée romaine, reconnaissable à sa fracture et à ses décors
En archéologie, on retrouve rarement une céramique intacte
Des ustensiles en fer aux formes grossières jalousent les très délicats récipients en verre. Autour de notre « table » se trouvent les ingrédients qui vont servir aux préparations. Qui aurait cru que l’ajout d’eau et d’épices dans le vin n’était pas qu’une question de goût ?
Les très belles verreries présentées dans l’exposition, époque gallo-romaine
Graines de fruits et pépins de raison, époque gallo-romaine
En plus de ce choix d’objets hybrides, qui permet à l’exposition d’offrir une bonne synthèse entre les deux cultures existantes à cette époque-clef, l’exposition permet au visiteur d’approfondir ses connaissances grâces aux écrans tactiles qui ponctuent l’exposition. Une recette de sauce pour accompagner un ragoût d’autruche, un jeu des familles…
Cherchez l’erreur dans cette cuisine gauloise
Un exposition qui permet au visiteur de tout savoir sur la table de nos ancêtres.
Mon avis
Depuis quelques saisons, le MuséoParc a misé sur des expositions dans lesquelles tous les publics peuvent se retrouver. De la documentation pour les curieux, des jeux pour les plus jeunes et une belle scénographie pour les amoureux d’art. Dans la cuisine d’Alésia n’échappe pas à ce concept, pour notre plus grand plaisir. A dévorer seul, en groupe ou en famille.
Atelier autour de l’exposition
PS: découvrez la programmation de cet été ici, pour tout savoir des activités organisées autour de l’exposition
Horaires
Ouvert tous les jours, y compris dimanche et jours fériés
Février-Mars : de 10 h à 17 h
Avril-Mai-Juin : de 10 h à 18 h
Juillet-Août : de 10 h à 19 h
Septembre-Octobre : de 10 h à 18 hNovembre : de 10 h à 17 h
Centre d'interprétation + vestiges gallo-romains
Haute/Basse saison
Plein tarif : 12€ / 10€
Tarif réduit (Étudiant de moins de 26 ans, apprenti, famille nombreuse, demandeur d'emploi) : 10€ / 8€
Tarif enfant (de 7 à 16 ans) : 7€ / 6€Centre d'interprétation
Haute/Basse saison
Plein tarif : 10€ / 8€
Tarif réduit (Étudiant de moins de 26 ans, apprenti, famille nombreuse, demandeur d'emploi) : 8€ / 6,5€
Tarif enfant (de 7 à 16 ans) : 6€ / 4,5€
Exposition seule
Tarif unique : 3€