- Description
- Lieu & Horaires
- Tarifs
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Synopsis
La collection d’art « asiatique » acquise par Jeanne et Maurice Magnin.
Ce qu’il faut savoir
A la fin du XIXe siècle, l’exotisme est à la mode. Après le Moyen-Orient, les collectionneurs d’art, à l’instar de Henri Cernushi, se passionnent pour l’Extrême-Orient et ses deux empires millénaires : la Chine et le Japon. Les créations artistiques des deux pays envahissent le marché européen, qui se les arrachent. Eventails, estampes, bassins à poissons ou encore paravents colonisent bientôt les hôtels particuliers des amateurs d’art.
Pourtant, pour certains collectionneurs renommés, l’attrait pour cette culture exotique reste relatif. C’est notamment le cas des Magnin, qui ne comptent dans leur collection que quelques pièces venues d’Orient. Même si cet ensemble ne se résume qu’à un petit nombre d’œuvres, son esthétisme et ses codes sont révélateurs des attentes des Européens : des personnages en tenue traditionnelle au visage souriant, des masques de théâtre au regard inquiétant, des animaux aux couleurs chatoyantes, ou encore des paysages exotiques sur du papier de riz.
Le goût pour ces motifs sera tel que des artistes européens en reprendront le style pour produire des œuvres aux codes " asiatiques », dont les motifs au chinois, que Jeanne Magnin réalisait.
Suite à la redécouverte et la restauration d’un paravent conservé dans ses réserves, le musée a décidé de mettre en avant sa petite collection d’art de l’Extrême-Orient, qu’il fait dialoguer avec des pièces prêtées par ses partenaires.
L’exposition
Bien que l’exposition ne regroupe que quelques œuvres, elle se distingue par sa très belle scénographie aux accents zen et aux couleurs de la spiritualité.
Le paravent à l’origine de l’exposition, Japon, vers 1880, Musée Magnin
Chien de Fô, bronze patiné, Chine, seconde moitié du XVIIIe
Divers objets chinois et japonais
Chaque œuvre d’art se démarque par son originalité, son incroyable manufacture et ses minutieux petits détails. Les objets sont présentés en groupe, mais sont suffisamment espacés pour pouvoir profiter d’une mise en valeur individuelle.
Intérieur d’un bassin à poissons, faïence polychrome, Chine, fin du XVIIIe
Coffre, bois laqué avec incrustation de nacre et de bronze doré, Japon, XVIIIe-XIXe siècle
Détail du coffre
Une jolie exposition, dans laquelle on ne se lasse pas de flâner, et qui permet de se reconnecter doucement mais surement avec le monde des musées.
Estampe "études d’oiseaux et de fleurs", Japon, fin XIXe
Figurines, Chine, XVIIIe
Mon avis
Une petite exposition, des œuvres d’une très grande variété, simples et accessibles, le Musée Magnin a su proposer l’exposition idéale pour la réouverture.
Horaires
Du mardi au dimanche : de 10h à 12h et de 14h à 18h
Fermé le lundi
Fermé le 25 décembre et 1er janvier
Tarif plein : 3,5€
Tarif réduit: 2,5€
Gratuit pour les moins de 26 ans citoyens ou résidents de longue durée d'un état membre de l'UE, professeurs et conférencier avec un "pass éducaion", demandeurs d'emploi, personnes handicapées avec un accompagnateur, les membres des Amis des musées de Dijon, et pour tous les visiteurs le premier dimanche de chaque mois.Plus de tarifs sur place