- Description
- Lieu & Horaires
- Tarifs
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Synopsis
Les conséquences de l’activité humaine sur l’environnement
Ce qu’il faut savoir
Au commencement, l’Homme était nomade. Il vivait de la chasse et de la cueillette en petits groupes. Il avait organisé sa vie à partir de ce qui lui servait réellement, mais se permettait également quelques fantaisies, comme des bijoux ou des instruments de musique.
Puis, le climat a changé, la Terre s’est réchauffée, et l’Homme a compris qu’il pouvait tirer profit de son environnement en l’exploitant. Il a inventé l’agriculture et l’élevage pour ne manquer de rien en toute saison. Il a construit des villages et des villes pour abriter sa famille puis sa tribu. Il a commencé à se déplacer pour commercer, puis a réalisé qu’il pouvait exploiter d’autres lieux pour avoir toujours plus.
Et aujourd’hui, l’Homme se retrouve devant le fait accompli : il est en train de perdre ce qui lui est véritablement nécessaire : la Terre.
A l’heure où l’alerte environnement se fait de plus en plus grande et le discours de plus en plus moralisateur, le Musée des Confluences a choisi de traiter de l’enjeu sociétal d’une façon neutre mais efficace. Il remonte ainsi le temps pour comprendre non pas comment mais quand nous en sommes arrivés là.
L’exposition
Co-produite avec l’Inrap, elle propose un parcours initiatique particulièrement bien pensé. Le noyau de l’exposition correspond à la naissance du Néolithique. L’homme révolutionne son environnement. Il invente des objets pour ses tâches du quotidien, sélectionne les animaux sauvages pour les domestiquer, créer des objets artistiques… La présentation est circulaire, contenu dans une hutte en bois.
Vue sur le sujet central de l’exposition: le Néolitihique
Objets en or, cuivre, os, céramique et silex issus de la tombe de Varna, Bulgarie, IVe millénaire av. J.C..
Puis, l’exposition se téléporte à l’extérieur de ce cercle initial. Des objets qui ont révolutionné notre mode de vie sont confrontés aux objets « primitifs ». Nous sommes dans les débuts de la société moderne et de ses excès.
Construire pour rester: à droite un agglomérat de l’époque néolithique, à gauche de l’ère moderne
Fabriquer un consommateur c’est créer des besoins
Puis face au mur, l’exposition invite le visiteur à explorer les solutions qui se présente à lui.
Contrer les urgences tout en pédagogie
Face à un regard vindicatif
Les liens et les références sont parfois subtils, et poussent le visiteur à réfléchir par lui-même pour comprendre ce qu’il doit changer dans son quotidien.
L’utilisation de l’eau douce: qui ouvre trop les vannes?
La Révolution du tout plastique aux allures d’un nuage explosif
Même si le discours peut sembler lourd et le scénario apocalyptique, le sujet de l’exposition est traité de façon neutre, sans aller dans un discours moralisateur et alarmiste. Des faits, des solutions, le tout dans une scénographie efficace, imaginative, et très esthétique. Tout n’est pas dit, mais images et objets se suffisent à eux-mêmes.
La migration silencieux, Hema Upadhyay, maquette, 2008
Détail de la maquette, faite en carton, en tôle et en papier. Elle dénonce la difficile réalité de l’essor urbain, du rassemblement des populations et du développement des bidonvilles
Mon avis
De l’art, un sujet de société, des sciences et techniques et un message en guise de conclusion. Voilà l’étrange pari que réussit à relever le Musée des Confluences dans son exposition empreinte de réalisme, d’esthétisme et d’une petite lueur d’espoir.
Adresse
Quai Perrache, Lyon, 69002Horaires
du mardi et dimanche de 10h à 17h
Tarif plein: 9€
Tarif réduit: 6€
Autre tarif, conditions gratuité et réduit ici